jurisprudence

Sur le plafonnement de l’indemnité pour violation du statut protecteur

Par un arrêt du 3 février 2016 (n°14-17.000), la Cour de Cassation poursuit sa politique de plafonnement du montant de l’indemnité pour violation du statut protecteur à 30 mois pour les élus dont le mandat leur ouvrirait droit à une indemnisation supérieure, en venant appliquer ce plafond aux Conseillers Prud’homaux.

Il est rappelé que le salarié protégé dont la demande de résiliation judiciaire est accueillie, a droit, au titre de la violation de son statut protecteur, au paiement d’une indemnité égale à la rémunération qu’il aurait dû percevoir depuis la date de prise d’effet de la résiliation jusqu’à l’expiration de la période de protection résultant du mandat en cours à la date de la demande.

Dans un mouvement initié en 2010, la Cour de Cassation a décidé de plafonner à 30 mois le montant maximal qui peut être accordé à ce titre et ce quelque soit la durée de la protection restant à courir.

Ce principe a été appliqué aux administrateurs de mutuelles ( n° 09-41.507), aux médecins du travail (Cass. avis, 15 décembre 2014, n° 15013) et désormais aux Conseillers Prud’homaux.

partagez cet article

Share on facebook
Share on google
Share on twitter
Share on linkedin
Share on pinterest
Share on print
Share on email
Fermer le menu